D’un individu à l’autre, l’activité de l’enzyme DPD peut varier fortement. Cela veut dire que les patients n’éliminent pas de la même façon le 5-FU qui leur a été administré. Donc pour une même dose, certains patients pourront présenter des effets secondaires graves et d’autres pas.
Cette différence d’activité peut être due à différents facteurs : âge, sexe, facteurs environnementaux, génétique.
Dans le cas d’une activité faible (déficit partiel), voire nulle (déficit total), les patients traités au 5-FU développeront une toxicité aiguë, précoce et grave pouvant être mortelle.
En ce qui concerne la génétique, différentes mutations du gène de la DPD sont responsables de la diminution de l’activité de l’enzyme.
8 personnes sur 100 sont partiellement déficitaires, 1 personne sur 500 est totalement déficitaire.
Le déficit en DPD est héréditaire suivant le schéma ci-dessous :